Moscou, mars 1960. En Union soviétique, les échecs sont un sport national et le champion du monde, Maxim Koroguine, est le héros du régime. Avec lui, le jeu d'échecs est devenu une science de la logique. Surgit alors un jeune prodige de 23 ans, Mikhail Gelb, surnommé Mishenka, romantique et imprévisible. Pour Mishenka, les échecs sont un langage, une forme de poésie. On dit de lui qu'«il pense avec ses mains». En compétition pour le titre mondial, le champion et son challenger s'affrontent, durant deux mois. Leur match est suivi par des millions de passionnés. Inspiré d'une histoire vraie, ce roman met en scène deux hommes, deux visions de la vie, la lutte entre la pensée et les émotions, l'art et la science, à un moment clé de l'histoire de l'URSS.
« Pour peu que l’on aime les échecs, on rentre très vite dans la tension qui se joue au cours de ce match au sommet entre le vieux champion et son jeune challenger. Le style est élégant, la narration fluide et pourtant les mécanismes du raisonnement sont complexes, pleins de rebondissements et d’ingéniosité. A travers de belles pages sur l’élégance de tel mouvement ou de la complexité de telle position, on pénètre vraiment dans la tête de ces champions. On s’immerge également dans la Russie des années soixante, baignée du culte du héros et de la ferveur populaire du jeu d’échec » -- Matthieu Dhennin, auteur de Saltarello (Actes Sud)
« L’écriture de Tammet est élégante. On pense à d’autres récits qui ont su, eux aussi, saisir l’affrontement entre joueurs: la nouvelle Le joueur d’échecs de Stefan Zweig. Ou Le maître ou le tournoi de go de Kawabata. Deux hommes s’affrontent devant un jeu, en silence, mutiques. Un long combat immobile, portant la tension à son comble. » -- Julien Burri, Payot L’Hebdo (Suisse), Eté 2016
« Plus qu’une performance sportive, Daniel Tammet dépeint ici des atmosphères … Qui a dit que les échecs étaient une leçon de vie ? » -- Le Soir (Belgique), 9/4/16
« Mon dernier plaisir littéraire : Mishenka de Daniel Tammet. Un génie des échecs raconté avec génie par un génie » -- Guy A. Lepage de Tout Le Monde En Parle (Québec), 25/4/16
« Extraordinaire ! » Philippe Dornbusch, Echecs et Stratégie, 29/4/16
« C’est à Daniel Tammet, autiste brillant et reconnu comme l’un des « 100 génies vivants » que nous devons cette course haletante. Recréant avec brio l’atmosphère de l’époque, il endosse l’habit du jeune journaliste passionné, un peu à la manière du Rouletabille de Gaston Leroux. Que vous soyez ou non un maniaque des échecs, ce récit vaut le déplacement. Avec beaucoup d’humanité, il entre dans la tête des joueurs-ce qui n’est pas chose aisée- nous fait découvrir ce génie que fut Tal, opposé à la froideur d’un Botvinnik, icône du régime. » -- Christophe Rodriguez, Journal de Montréal, 28/5/16
« Dans son roman, Mishenka, qui raconte l'affrontement suprême entre deux champions d'échecs, Daniel Tammet fait l'éloge de la beauté des mathématiques et de l'art de la science. » -- Les Années Lumières (Radio Canada), 29/5/16
« Qui a dit qu’une partie d’échecs pouvait être ennuyante ? Celle entre Gelb et Koroguine décrite dans ce roman de Daniel Tammet est digne d’un suspense. Le café consommé, les cigarettes fumées, les mouvements sur l’échiquier, bref, chaque détail est passé au peigne fin, faisant en sorte que nous sommes littéralement transportés dans cet événement de l’Union soviétique des années 60. Une réussite et un bonheur de lecture. » -- Maryse Tessier, La Presse (Québec), 12/6/16
« Un roman résolument différent qui nous entraîne dans un univers que l’on ne fréquente généralement que peu et nous enseigne que mathématique et romantique palpitent bien au souffle d’une seule et même rime. » -- Benoit Migneault, Fugues Magazine (Québec), 22/6/16
« Tammet n'est pas un as des échecs, mais il livre un roman très réussi et contrairement à "Rainman", il utilise son talent pour des tâches plus utiles que le comptage d'allumettes : sa sensibilité permet de fournir un éclairage sur la condition humaine, les mécanismes d'apprentissage, la créativité et la recherche du bonheur. » -- Andy à Luxembourg Magazine, no. 20, 2016